Le sujet dans son contexte

Analyse des pratiques

Modes d’intervention - Outils

Les thématiques

Le sujet dans son contexte

Graciela Cabassu-Crespin, psychologue, psychanalyste.

Marie-Hélène Wittowsky, psychologue, psychanalyste.

Dans les consultations et les lieux de vie de la petite enfance, les professionnels sont souvent confrontés à des symptômes qui interpellent moins par leur gravité que par leur fréquence et leur récurrence. À partir d'un éclairage analytique sur ce qu'il nous dit par son faire ou par son dire, souvent à première vue énigmatiques, cette formation a pour objectif de permettre aux participants :

- d'avancer dans le repérage et la compréhension des signes de souffrance précoce chez le jeune enfant ;

- d'identifier ce qui doit déclencher l'orientation vers une intervention spécialisée ;

- d'interroger les pratiques de chacun et d'avancer dans la mise en place de partenariats en vue de la prise en charge des troubles précoces.

• Introduction aux mises en place psychiques précoces. Principaux aspects de la clinique du premier âge.

• Importance de l’Autre de la relation. Notion d’intrication somato-psychique et de parcours de la pulsion.

• Principaux registres pulsionnels de la première année de la vie : oralité, spécularité, invocation.

• Les signes de souffrance précoce : une lecture spécifique de la clinique courante de la consultation pédiatrique habituelle.

• Diagnostics différentiels : maladies somatiques et troubles fonctionnels ; de la suspicion d’un déficit sensoriel aux signes avant-coureurs d’un trouble autistique de la relation.

• De l’impact thérapeutique de l’intervention ponctuelle à la mise en place de partenariats spécialisés.

Durée : 3 jours - Date : 13-14-15 octobre - Coût : 480 euros

Graciela Cabassu-Crespin, psychologue, psychanalyste.

Entre 2 et 6 ans, l'enfant traverse des étapes fondamentales : de l'acquisition de la propreté au démarrage des apprentissages formels, quels signes témoignent d'un développement satisfaisant ? Quels signes de mal-être est-il utile de savoir repérer ?

• Au cours de la première année de la vie ont lieu les mises en place fondamentales : oralité, spécularité, invocation. Dès la deuxième année, l'analité renverse le rapport du sujet à son Autre de la relation. Ce que cela implique, de l'acquisition de la propreté à la construction du corps propre.

• Les grands tournants de l'histoire du sujet : de l'analité à l'entrée en latence, en passant par l'Oedipe.

• La période dite "de latence" : les difficultés scolaires peuvent-elles être considérées comme les formes cliniques typiques de la période de latence ?

Durée : 1 journée - Date : 6 octobre - Coût : 160 euros

Laura Catini, psychosociologue ; Doctorat en cours sur le thème de la violence en milieu éducatif.

À l’intérieur de la cellule familiale d’abord, puis à l’école et dans l’environnement extérieur, l’enfant est sans cesse confronté à des situations de violence qui l’impressionnent et qu’il n’arrive pas toujours à symboliser. L’accumulation des violences subies et mal assimilées peut alors s’exprimer par des comportements troublés, désordonnés ou violents.

L’actualité nous rend sans doute plus sensibles aux problématiques liées à la violence, en particulier celle des jeunes. Les professionnels sont préoccupés par l’apparition des comportements violents chez des enfants de plus en plus jeunes.

Ce stage se propose de permettre aux participants de :

- mieux comprendre les phénomènes de violence et d’agressivité chez l’enfant ;

- repérer les facteurs en jeu : psychologiques, sociologiques, culturels ;

- analyser les réponses du professionnel et de l’institution face à l’enfant agressif ;

- découvrir différentes interventions possibles : les personnaliser et les adapter à chaque enfant.

• L’agressivité chez l’enfant

- Violence et agressivité : définitions. Les apports de la psychologie, de la psychanalyse et de l’anthropologie.

- La place et la fonction de l’agressivité dans le développement psychoaffectif de l’enfant. L’agressivité normale et pathologique.

- Les différentes formes d’agressivité enfant / enfant ; l’enfant agresseur / l’enfant victime.

• Les facteurs en jeu

- Les facteurs individuels : la souffrance psychologique, l’hyperactivité et l’impulsivité, le retard scolaire et les difficultés d’apprentissage, l’estime de soi.

- Les facteurs familiaux : la violence familiale, la maltraitance, les mésententes conjugales à répétition, les punitions excessives ou la négligence parentale.

- Les facteurs institutionnels : l’anonymat de l’enfant, le " roulement " des professionnels, la cohérence des règles, le travail en équipe, le travail avec les familles.

- Les facteurs sociaux : le milieu socio-économique, les camarades violents, le milieu urbain, l’enfant isolé.

• Les rapports entre le professionnel et l’enfant

- L’adulte comme modèle des identifications secondaires.

- Les réponses du professionnel : évitement, émotivité, peur, autorité.

- Les sanctions : quelles significations ?

- La violence de l’enfant comme réponse à la violence de l’adulte.

• La stigmatisation de l’enfant comme " enfant violent ".

- Prévenir, traiter et désamorcer les situations d’agressivité et de violence

- Mieux gérer sa propre agressivité.

- Prévenir les situations difficiles : l’écoute, le dialogue, la connaissance de l’enfant et de sa famille.

- La médiation, un outil pour désamorcer les conflits enfant / enfant et enfant / adulte.

- Le travail en équipe et la recherche de cohérence ; les limites du professionnel.

- Le projet d’établissement : sa cohérence, l’adhésion des professionnels, son évolution.

- Les partenaires sociaux : des réseaux possibles pour aider l’enfant et sa famille.

Date et Durée : 4 jours - 17-18 mars et 31 mars-1er avril ou 2-3 octobre et 16-17 octobre - Coût : 640 euros

Florence Lacour-Bourgoin, psychologue clinicienne, psychanalyste, centre maternel.

Geneviève Mermet, psychologue clinicienne, placement familial.

Famille d'accueil, pouponnière, adoption, parrainage et autre institution, autant de lieux de vie pour un enfant... Ces différentes et multiples possibilités de séparation, choisies ou non, sont autant de facteurs de possibles discontinuités dans la vie d'un sujet. Comment pouvons-nous, professionnels de l'enfance, donner sens à cette histoire fragmentée de l'enfant, de l'adolescent ? Comment ne pas nous approprier son histoire et préserver sa parole ? Quels peuvent être les facteurs de "réussite" dans tel ou tel placement ? Nous évoquerons part ailleurs la dette de l'enfant et de l'adolescent vis-à-vis de son milieu de naissance et de son milieu d'accueil.

• Les parents de naissance

Qui sont-ils ? Sont-ils acteurs du placement de leur enfant ? Les possibles reconstructions et maintien du lien de filiation (en cas de maltraitance, lorsque les parents sont en prison...). La part du père, de la mère et de la famille élargie.

• L'enfant

- Que signifie la "sécurité de base" ? Comment se construit-elle ? L'approche transgénérationnelle, la rupture, les hypothétiques retrouvailles.

- Comment donner du sens, du liant aux différentes ruptures auxquelles l'enfant, candidat au placement, est exposé ? Quelles difficultés peuvent survenir dans le tissage des liens entre l'enfant ou l'adolescent, sa famille de naissance et son lieu de vie ?

- La responsabilité de la collectivité lorsque le lieu de vie ne convient plus à l'évolution d'un enfant et la part de décision de l'enfant dans ce changement de vie. Comment respecter l'histoire et la parole de l'enfant ?

• Les structures d'accueil

Les différentes structures d'accueil : motivations et projets.

Comment favoriser l'émergence de l'authenticité des adoptants et des parrainants ?

Durée : 3 jours - Date : 10-11-12 décembre - Coût : 480 euros

"Les enfants et adolescents handicapés sont soumis à l'obligation éducative. Ils satisfont à cette obligation en recevant soit une éducation ordinaire, soit à défaut une éducation spéciale, déterminée en fonction des besoins de chacun d'eux".

Loi d'orientation du 30/6/1975

Tout professionnel engagé dans un travail d'intégration provenant d'équipes de soins (CAMSP, CMPP, SESSAD, Intersecteur...) ou de structures d'accueil et d'intégration (halte-garderie, crèche, centre de loisirs, auxiliaire d'intégration).

Jean-Claude Chambas, psychologue, responsable d'un SESSAD.

Un conseiller pédagogique de l’Éducation nationale.

Actuellement, l'Education Nationale affirme la priorité de l'intégration scolaire en classe ordinaire, et, pour autant, tout n'est pas possible ni même souhaitable.

Pour construire une situation d'intégration, il est souvent nécessaire de dépasser les craintes légitimes de professionnels non spécialisés, et de réaliser un travail préparatoire avec un partenariat solide entre équipes soignantes et éducatives.

• Notion de base sur l'approche du handicap chez l'enfant. Présentation critique de la classification internationale des handicaps.

• Explication des concepts de déficience, incapacité, désavantage. Réflexion sur la différenciation entre maladies mentales et handicap d'origine génétique, neurologique... Étude de quelques situations d'enfants : IMC, IMOC et Trisomie 21.

• Les dimensions de l'intégration et sa définition dans ses aspects normatif, communicationnel, fonctionnel, culturel... qu'est-ce qu'une intégration "réussie" ?

• Les partenaires de l'intégration oeuvrant ensemble dans un projet individualisé visant à la fois le pédagogique, l'éducatif et le thérapeutique. Le travail de synthèse.

• Le cadre législatif et les moyens réglementaires de l'intégration scolaire, la convention d'intégration. Intégrations individuelles ou collectives.

• Les limites de l'intégration, le besoin de sécurité et de protection, la recherche du semblable.

Durée : 3 jours - Date : 26-27-28 novembre - Coût : 540 euros

SESSAD, ou collaborant avec un SESSAD.

Jean-Claude Chambas, psychologue et responsable d'un SESSAD.

Robert Dupré, ergothérapeute.

Les services d'éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) sont constitués d'équipes pluridisciplinaires dont l'action vise à apporter un soutien spécialisé aux enfants et adolescents maintenus dans leur milieu ordinaire de vie et d'éducation.

À partir d'une expérience de plus de dix années en SESSAD - auprès d'enfants et d'adolescents de la naissance à 20 ans, handicapés moteurs et/ou mentaux - nous proposons de réfléchir sur ce qui fait la particularité et la spécificité des interventions des professionnels et sur leur positionnement.

• La spécificité des interventions des professionnels :

- dans les lieux de vie de l'enfant,

- selon un projet individualisé élaboré en équipe de soin avec les professionnels du terrain...

• Le positionnement des professionnels :

- trouver la bonne distance (implication/dégagement),

- le rôle du projet individualisé,

- la cohérence et la multiplicité des interventions,

- la mise en réseau institutionnel.

• Les besoins des professionnels : des lieux de parole pour lutter contre l'usure.

• Ce qui est nécessaire et qui facilite le fonctionnement d'un

SESSAD

Durée : 3 jours - Date : 26-27-28 mai - Coût : 540 euros

Annie Guerineau-Jomelli, psychanalyste, psycho-dramatiste.

Rozenn Le Duault, psychologue clinicienne, psychanalyste

À partir d'une alternance entre apports théoriques et analyse de situations concrètes apportées par les participants, il s'agira de permettre aux participants de :

- mieux comprendre la souffrance parentale et la demande qui leur est adressée de parents confrontés à la difficulté face au handicap de leur enfant,

- comprendre en quoi cette souffrance affecte le personnel.

• L'enfant handicapé. L'enfant et le handicap. Comment l'aider à être sujet.

• Le handicap : physique, moteur, psychique.

• Handicap, déficience, a-normalité : qu'entendre par ces termes ?

• La place de l'enfant dans l'univers familial.

• Le deuil de l'enfant idéal et de la belle image, la souffrance parentale.

• L'identification. Que renvoie un enfant handicapé à son père ? À sa mère ? Comment se construit-il ?

• Comment peuvent se positionner des parents en situation particulière : mono-parentalité, divorce, famille éclatée...

Durée : 4 jours - Date : 17-18 mars et 11-13 mai - Coût : 640 euros

Bernard Jumel, docteur en psychologie, psychologue Éducation nationale.

Florence Lacour-Bourgoin, psychologue, psychothérapeute.

L'école est un lieu qui sépare. Depuis l'âge de trois ans, quelquefois plus tôt, et jusqu'à un âge avancé, l'enfant puis l'adolescent fréquentent des établissements différents, maternelle, école primaire puis lycée, qui renouvellent l'expérience du changement, voire de la rupture. Pour l'enfant, la relation avec un adulte ayant fonction de transmettre est radicalement différente de la relation filiale, qui la précède et l'accompagne. Cette relation d'un genre différent est aussi nécessaire que l'histoire intime, individuelle et familiale, mais elle doit en être absolument disjointe. La séparation entre les deux histoires doit être réelle, sans être violente ni brutale : entre les deux espaces, le seul messager passant de l'un à l'autre est l'enfant.

Cette réalité psychologique, qui fonde le sujet, tend parfois à être masquée du fait de l'importance du nombre et du rôle des personnes impliquées autour d'un enfant socialement en souffrance. Le risque est alors que l'enfant soit dépossédé de son histoire par "ceux qui la connaissent trop bien" et la racontent à sa place. Au-delà, la dépossession de son histoire personnelle tend naturellement à s'étendre au champ de son histoire scolaire et conduire banalement à l'échec dans les apprentissages.

Prendre la bonne mesure de l'écueil identifié peut conduire à deux voies de solutions, distinctes mais également nécessaires :

- une réflexion approfondie des adultes travaillant avec l'enfant sur la façon dont peuvent être préservés les secrets de son histoire et de sa vie dans le travail avec les partenaires,

- la culture d'une écoute de l'enfant ouverte aux réactions parfois violentes de celui-ci, à l'insécurité psychique qu'engendre le risque de confusion des rôles et des espaces.

Durée : 3 jours - Date : 25-26-27 juin - Coût : 540 euros

Florence Lacour-Bourgoin, psychologue, psychothérapeute.

• Comprendre la problématique d'adolescents confrontés à des modes culturels variés, parfois antinomiques, en mouvance ou en transformation.

• Analyser des situations de rupture familiale et/ou culturelle, en tenant compte des systèmes éducatifs et interactifs en présence.

• Élaborer des outils d'éclairage, de compréhension, de pensée pouvant guider le professionnel dans sa pratique et son cheminement.

• Première session : les problématiques relatives à la rencontre quotidienne avec les adolescents issus d'un contexte social en transformation, en mouvance géographique ou en fracture culturelle.

Pluriculturalité et quête d'identité : comment accompagner l'adolescent entamé dans son sentiment d'existence, d'intégrité, d'unité, dans la revisite ou la prise en compte de ses origines.

Tentatives de repérage des failles identificatoires ou maillons signifiants manquants dans cette chaîne de vie temporelle (passé-présent-futur), au travers de la lecture du discours, de l'expression, de l'agi, du comportement de l'adolescent dans l'impossible du pensable et alors en perte de langage (passages à l'acte, conduites à risques, actes de délinquance, grossesses juvéniles...).

Dégagement d'axes possibles de travail avec les jeunes.

• Deuxième session : reprise des situations cliniques et des points théoriques travaillés et exploités au cours de la première session. Le cheminement des professionnels face aux axes de travail et réflexions posées ou proposées.

Durée : 5 jours - Date : 11-12-13 mars et 14-15 mai - Coût : 800 euros

Philippe Chevetzoff, psychosociologue, ethnologue.

Un psychologue spécialiste de l’enfance.

- Faire émerger en chacun sa propre résonance à la différence et à l'étranger.

- Situer et comprendre l'impact de la migration parentale sur la dynamique de l'enfant et le positionnement à l'adolescence dans différents contextes socioculturels.

- Appréhender la spécificité des couples mixtes et du métissage.

- Comprendre les notions de conflit et de loyauté entre deux cultures pour permettre à l'enfant un développement harmonieux dans les deux cultures.

- Construire des repères pour une meilleure communication.

• Expériences professionnelles et personnelles avec "l'étranger".

• Histoire des migrations et différents projets migratoires.

• Structures familiales, représentation de l'enfant et de l'adolescent, approche des cultures maghrébines et africaines.

• Maternage et rites de passage aux différents âges.

• Règles familiales et règles des différents groupes d'appartenance de l'enfant et de l'adolescent.

• La question de la transmission culturelle dans le lien parent-enfant et dans le lien parent-adolescent.

• L'enfant parentalisé : les issues possibles.

Durée : 5 jours - Date : 17-18-19 septembre et 8-9 octobre - Coût : 800 euros

Florence Lacour-Bourgoin, psychologue clinicienne - psychanalyste ; Philippe Gérin, ethnopsychiatre.

Ce stage propose d’apporter un éclairage analytique et ethnopsychiatrique permettant de saisir comment culturel et psychique s’intriquent étroitement pour instituer la place du père et donner naissance au sujet.

Nous mènerons une réflexion sur les réponses que les institutions font à l’enfant, à l’adolescent et à leurs parents.

Nous échangerons les expériences et pratiques de chacun, étayés d’apports théoriques et cliniques.

• La fonction paternelle (Florence Lacour-Bourgoin)

- Le parcours de la fonction paternelle : de l’individu au couple et à la famille.

- La spécificité paternelle : désir d’enfant, transmission et filiation.

- Entre mère et enfant : la séparation et l’organisation psychique du sujet, la place du manque.

- L’émergence de la parole, de la différence.

- Le père et son fils, le père et sa fille.

- L’enfant en situation particulière : famille monoparentale, parents divorcés, couple homosexuel.

- La naissance médicalement assistée. L’adoption.

• Les aspects culturels liés à la notion de père (Philippe Gérin)

- Les agents séparateurs à la dyade mère-enfant dans les familles migrantes.

- Le père dans son univers culturel à travers ses relations avec les autres humains ou êtres spirituels.

- Le représentant des autres, permettant à l’enfant de devenir un être à part entière.

Durée : 3 jours - Date : 13-14-15 octobre - Coût : 480 euros

Analyse des pratiques

Formation sur 2002 et 2003

Tout professionnel du secteur social.

Agnès Constantin, psychologue clinicienne, psychanalyste.

Dans ce groupe, fermé, comprenant douze personnes maximum, les participants apportent des situations professionnelles qui sont analysées en commun sous la guidance d'une psychanalyste, dans un cadre et un climat de confiance facilitant la circulation de la parole.

Il s'agit d'un espace où chacun peut, en toute liberté, parler de ses difficultés, de ses limites, de ses souffrances face à un public lui-même de plus en plus en souffrance, de façon à prendre le recul nécessaire pour se sentir plus à l'aise dans sa pratique professionnelle.

Le principe consiste à rendre les participants aussi acteurs que possible.

- Avoir un espace et un temps de réflexion sur les pratiques de chacun, étayés d'apports théoriques et cliniques.

- Permettre une analyse plus fine des situations rencontrées.

- Acquérir un savoir-faire méthodologique.

• Face à la complexité des situations rencontrées dans les champs de l'action médico-sociale ou socio-éducative - celles où la parentalité est fragilisée, où la détresse sociale domine... - il est de plus en plus difficile, pour les équipes, de mener à bien leurs missions.

• Le professionnel est sans cesse renvoyé à son propre fonctionnement psychique, à ses propres questionnements. Pour être en mesure d'écouter l'autre et de l'accompagner, il est important de pouvoir dégager ces implications et résonances personnelles et d'apprendre à prendre du recul.

• Le fait de pouvoir échanger en groupe sécurise et conforte les participants dans leur pratique, mais aussi favorise une ouverture vers de nouveaux questionnements.

Le groupe est ainsi moteur de la réflexion.

Date et Durée : 10 matinées,

les 6 septembre, 4 octobre, 8 novembre, 6 décembre 2002

et les 10 janvier, 7 février, 14 mars, 4 avril, 16 mai, 13 juin 2003

Coût : 750 euros

Françoise Derrée et Brigitte Coen, psychologues cliniciennes.

De nombreuses études réalisées au cours de ces dernières années ont mis en évidence de nouvelles compétences du bébé et ont conduit à concentrer tous les efforts pour favoriser son autonomie. De ce fait, n’a-t-on pas perdu de vue l’importance du maternage, de l’attachement qui assurent la sécurité de base du petit enfant ?

Cette formation est destinée à permettre aux auxiliaires de puériculture de prendre du recul par rapport à leur pratique, de réfléchir à leur implication personnelle et professionnelle dans le projet de leur institution et de s’interroger sur leur place dans l’équipe, auprès des jeunes enfants et des familles.

À partir de l’analyse des situations professionnelles exposées par les participants, étayées d’apports de connaissances théoriques, la formation consistera à mettre en lumière la fonction singulière de l’auxiliaire de puériculture.

• Comment trouver la bonne distance entre maternage, attachement et professionnalisme ?

• Quelle est la place des différents membres de l’équipe pluridisciplinaire dans cet ajustement (les collègues auxiliaires de puériculture, les éducatrices de jeunes enfants, la directrice, les agents de service, le médecin, le psychologue...) ?

• Quelle est la place de la famille au sein de l’institution ?

• Comment peut-on contribuer à maintenir le lien entre l’enfant et sa famille ?

• Comment garantir l’unité de l’enfant - " découpage ou partage " ?

Durée : 3 jours - Date : 21-22-23 mai - Coût : 540 euros

Jean-Baptiste Fotso-Djemo, psychologue-psychothérapeute, maître de conférence à l'Université Paris X.

Viviane Chassergue, psychologue-psychothérapeute, psychosociologue.

La famille, comme réalité et comme support de projections, interpelle à la fois par ses figures diverses et par les identifications qu'elle suscite. Elle-même inscrite dans une histoire collective globale, elle est à la fois fondée et fondatrice ; l'on y entre et l'on en sort ; elle sert de repère dans les rapports au temps et à l'espace, etc. Elle nous renvoie plus particulièrement à la question de la transmission.

C'est dans cette perspective que l'on peut comprendre, sur les plans individuel ou collectif, d'une part l'intérêt de plus en plus croissant pour la généalogie, et, d'autre part, la place singulière que tiennent les rapports transférentiels dans les relations professionnelles (santé, éducation, etc.) ; et ce dans une dialectique qui commande que la connaissance et la compréhension de l'autre renvoient à sa propre histoire.

Aider chaque participant à se construire une approche et une écoute susceptibles d'être réinvesties dans sa pratique professionnelle.

La formation articule des apports théoriques, des exposés de situations et des discussions-élaborations groupales et allie une démarche pluridisciplinaire : psychanalyse, anthropologie, psychosociologie.

• Travail d'appropriation à partir d'une exploration des implications personnelles en relation avec la problématique exposée.

• Écoute en groupe des constellations généalogiques des participants.

• Écriture et lecture, après chaque séquence, d'un texte de quelques lignes à communiquer à la personne qui a confié sa constellation (texte qui sera ensuite communiqué à l'ensemble des participants).

Durée : 5 jours - Date : 2-3-4 avril et 15-16 mai - Coût : 900 euros

(ouverte exclusivement aux personnes ayant suivi la session de base).

Approfondir la problématique des filiations et de la transmission psychique inter et éventuellement trans-générationnelles, de la généalogie culturelle et de ses effets sur l'itinéraire psychosocial d'un individu.

• Travail d'approfondissement en poursuivant l'exploration des constellations généalogiques personnelles.

• Études de cas préparés et relatés par les participants à partir de leur expérience professionnelle.

• Étude de cas et de textes proposés par les intervenants.

Durée : 10 demi-journées - Date : à déterminer avec le groupe de participants - Coût : 900 euros

À partir du matériel des consultations et d'apports théoriques et pratiques :

- échanger sur les pratiques et tout ce qui peut étayer une démarche de prévention,

- porter un regard médical, psychanalytique et ethnologique sur le développement du jeune enfant, sur sa famille et son environnement socioculturel,

- partager et approfondir un savoir permettant de cerner précocement les signes d'alarme en vue de prévenir certains dysfonctionnements et troubles.

• Être médecin de PMI, c'est exercer une profession originale, passionnante et difficile. En partant de nos pratiques de médecins cliniciens de PMI, nous essayerons de dégager : la place du médecin dans les actions médico-sociales ; la fonction des consultations de PMI ; les limites et les difficultés de nos pratiques.

• La clinique précoce. Dans sa pratique quotidienne, le médecin de PMI est souvent confronté à des tableaux difficilement réductibles à une approche purement somatique. Pour éclairer la dimension relationnelle de sa clinique et repérer ce qui peut étayer son intervention, cette journée propose une réflexion sur les stades de développement, les interactions précoces et la notion d'environnement du bébé.

• Les dysfonctionnements du lien : ce qui doit faire signe pour le médecin de PMI. Dans l'accompagnement des familles, celui-ci est souvent un témoin privilégié de la mise en place du lien mère-enfant, et de son évolution. Un certain nombre de difficultés interactives du premier âge s'avèrent labiles et réversibles, à condition qu'il y ait une intervention précoce et à bon escient.

• Comment intervenir dans la prévention des troubles graves du fonctionnement psychique ? Syndromes autistiques et troubles précoces de la personnalité : quels signes précoces ? Comment les repérer ?

• La dimension interculturelle du rôle du médecin de PMI. Quels sont les repères culturels primordiaux des populations migrantes et le sens des pratiques traditionnelles de maternage ? Il s'agira de dégager les éléments fondamentaux concernant la famille traditionnelle (systèmes de filiation et de parenté...) et d'illustrer, à partir d'exemples pris dans diverses cultures, la place de l'enfant et les soins dont il est l'objet.

• Le bilan en école maternelle : dépistage ou démarche de prévention ? L'objectif de cette journée est d'élaborer un cadre éthique pour les actions médico-sociales confiées à l'équipe de PMI dans ce lieu de vie et d'éducation qu'est l'école maternelle.

Durée : 6 jours - Date : 26-27 mai, 2-3 juin, 23-24 juin - Coût : 960 euros

Réfléchir à la place et au rôle du médecin de PMI au sein de l’institution, dans la prévention des troubles relationnels précoces et à ses différents niveaux d’intervention.

• L'identité professionnelle du médecin de PMI. Sa place et son rôle au sein de l'institution. (Marie-Thérèse Fritz) :

- le cadre éthique des actions médico-sociales et la responsabilité professionnelle des médecins de PMI dans le domaine de l'enfance et de l'accompagnement des familles,

- les questions de déontologie médicale,

- la place et le rôle du médecin de PMI au sein des équipes pluridisciplinaires.

• La place de la PMI dans la prévention des troubles relationnels précoces. Le partenariat inter-institutions, inter-services et inter-équipes (Graciela Cabassu-crespin) :

- les équipes de prévention sont les témoins privilégiés de la mise en place du lien primordial de l'enfant à son environnement, et de son corollaire, l'émergence des processus psychiques chez le nourrisson. En cas de difficultés, comment se positionner ?

- la relation d'accompagnement, dans le cadre de la prévention,

l'aide à l'élaboration de la demande, pour permettre l'accès à une consultation spécialisée.

• L'institution PMI. L'interdépendance et la complémentarité "administration" et "technique" (Marcelle Delour) :

- les différents niveaux d'intervention du médecin de PMI,

- aspects méthodologiques : le travail par objectifs et la nécessaire validation par l'institution,

- travail à partir de situations concrètes afin de mettre en évidence les va-et-vient entre "le terrain" et "l'administration".

Durée : 3 jours - Date : 17-18-19 novembre - Coût : 480 euros

Modes d’intervention - Outils

Agnès Constantin, psychologue clinicienne, psychanalyste, enseignante (CELSA-Sorbonne).

Bernadette Plée, psychologue clinicienne, consultation d'allergologie, hôpital Saint -Vincent-de-Paul, Paris.

Comment l'entretien, médiateur de la relation aux parents, peut-il devenir un outil privilégié pour appréhender la dynamique parents-enfants ?

Cette formation vise à faire de l'entretien un véritable instrument de travail, en élucidant les mécanismes qui sont à l'œuvre dans l'échange. Dans une première partie, on analysera la notion fondamentale de l'écoute, attitude mentale indispensable pour permettre à la parole de l'autre de se déployer. Puis, on se centrera sur la situation d'entretien et tout ce qui la constitue.

La deuxième partie sera essentiellement axée sur l'analyse de situation d'entretien qui interroge plus particulièrement les professionnels. Ce déroulement en deux temps permettra aux participants de mettre les notions acquises à l'épreuve de leurs terrains respectifs.

Par ailleurs, une session d'approfondissement de deux jours est proposée aux personnes ayant suivi la formation de base.

SESSION DE BASE

• L'écoute : De quoi est faite l'écoute ? Qu'est-ce qui permet à un sujet d'être entendu... et donc de s'exprimer véritablement ? Quels sont les filtres qui constituent un barrage à l'écoute de l'autre ? La neutralité bienveillante, attitude fondatrice de l'écoute, existe-t-elle vraiment ?

• L'entretien : À partir de la réalisation d'entretiens, on repèrera toutes les techniques impliquées. On insistera particulièrement sur le cadre dans lequel il s'inscrit, et les manières de relancer le discours.

Les questions relatives à l'avant et l'après-entretien seront abordées avec attention. Enfin, l'entretien comporte toujours une dimension transférentielle et fait surgir des mécanismes de défense qu'il conviendra de comprendre.

À l'issue de cette 1ère partie, chaque participant se fixera une tâche relative à l'écoute et l'entretien. Leur mise en commun servira de base de travail pour la 2e partie.

• La pratique des entretiens : Après un intervalle de quelques semaines, le programme sera centré sur l'analyse des pratiques. Différentes situations d'entretien seront exposées par les participants et analysées. Par exemple :

- la situation d'un premier entretien : qu'est-ce qui fonde sa spécificité ?

- l'entretien dans une situation d'urgence : est-ce possible ?

- l'entretien unique : quelle valeur peut-on lui attribuer ?

- la présence de tiers (enfant, famille) au cours d'un entretien : comment la gérer ?

- l'entretien à domicile : les questions qu'il pose ;

- l'entretien d'aide, l'entretien d'investigation : qu'en dire ?

Durée : 4 jours - Date : 27-28 mars et 22-23 mai - Coût : 720 euros

SESSION D'APPROFONDISSEMENT

(ouverte exclusivement aux personnes ayant suivi la session de base)

• Exercices pratiques permettant de :

- travailler les rôles et places de chacun lors d'entretiens professionnels,

- repérer les attitudes à l'œuvre pour chacun lors d'un entretien en face-à-face.

• Réalisation d'entretiens par les participants permettant de :

- retravailler des points "techniques" qui feraient encore question,

- réfléchir sur ce que le discours de l'autre suscite en soi.

• Travail autour de notions-clés, à partir d'un support vidéo et d'exercices interactifs. Approfondissement de notions telles que :

- projection, identification...

- l'importance de l'imaginaire de chacun,

- ses propres filtres à l'écoute, ce qui "empêche", "bloque",

- l'interprétation et ses limites.

• Analyse du discours à partir d'un entretien retranscrit, permettant de mettre en évidence :

- le discours latent / le discours manifeste,

- les hypothèses compréhensives,

- les mécanismes de défense.

• Synthèse / évaluation de la session.

Durée : 2 jours - Date : 20-21 novembre - Coût : 360 euros

Agnès Constantin, psychologue clinicienne - psychanalyste.

Bernadette Plée, psychologue clinicienne.

Trop souvent on s’accorde pour dire des réunions : " On y perd son temps ", " C’est toujours les mêmes qui parlent ", " On n’y décide jamais rien ", " Chacun reste sur ses positions "...

Ces dysfonctionnements seront analysés sous trois angles :

- le cadre institutionnel dans lequel on se situe ;

- le groupe qui a ses propres règles de fonctionnement ;

- soi, et la place que l’on occupe.

Par l’analyse des processus en œuvre lors de ces réunions et par l’acquisition de techniques d’animation, ce stage se propose de permettre aux participants de :

- identifier les processus en jeu ;

- maîtriser - tant que faire se peut - les éventuels débordements ;

- surtout, optimiser les échanges, afin que les réunions soient des lieux fertiles de rencontres, d’échanges, d’expression, de prise de décision... permettant de trouver de vrais terrains " d’entente ".

Ce stage se déroulera en deux temps afin de permettre aux participants de mettre à l’épreuve les notions acquises à l’épreuve de leur terrain professionnel entre les deux sessions.

• Dans un premier temps, à partir de situations auxquelles chacun a pu se trouver confronté, on abordera les questions suivantes :

- la communication au sein d’un groupe : ce qui fait obstacle, ce qui facilite, ce qui permet de " s’entendre " ;

- ce qui, dans le groupe, détermine la place de chacun, et la place imaginaire au-delà des statuts et rôles ;

- ce qui rend les réunions opérationnelles : comment les " animer " ?

À l’issue de la première partie, chaque participant se fixera des objectifs, relatifs à ces réunions et à leur animation, à mettre en pratique sur son lieu de travail.

• Le deuxième temps du stage sera consacré à la mise en commun et à l’analyse des situations rapportées par les participants, en procédant à :

- une analyse de ce qui est advenu sur le terrain ;

- une mise au point des techniques, de façon à dépasser les points de blocage.

Durée : 4 jours - Date : 11-12 septembre et 13-14 novembre - Coût : 720 euros

Graciela Cabassu-Crespin et Agnès Constantin, psychologues, psychanalystes.

Objectifs

Des professionnels, formés à des techniques souvent très spécifiques, se trouvent parfois démunis lorsqu'ils doivent assumer des fonctions d'encadrement. Ils peuvent alors se poser des questions telles que :

- comment transformer un groupe de personnes en une équipe ?

- comment s'autoriser à avoir de l'autorité sans devenir autoritaire ?

- comment animer une équipe tout en permettant à chacun de cheminer à son rythme ?

- comment obtenir une adéquation optimale entre le projet et les réalisations institutionnelles ?

Cette formation tentera de répondre à ces questions sur les plans tant théorique, que pratique et technique.

• La théorie.

- Les notions d'"inconscient institutionnel" : à l'instar de l'histoire du sujet, celle de l'institution détermine la place de chacun.

- Comment un groupe d'individus devient-il une équipe ? Le concept d'"identification". La notion de sociologie du groupe.

- Comment penser la place de l'équipe encadrante ? Le concept de "transfert".

- Les notions de pouvoir, savoir, autorité, responsabilité : des champs à articuler.

• La pratique.

- Le fonctionnement de l'équipe : pouvoir, savoir, autorité, responsabilité ; quelles articulations dans la pratique ? Quelques dysfonctionnements. Entre concordance et cohérence : l'art de communiquer en équipe.

- La mise en place du projet : un travail de Pénélope. Faire avancer un projet c'est l'élaborer en tenant compte de l'histoire et des résistances de chaque membre de l'équipe.

• La technique (à partir de mises en commun, de l'analyse de situations apportées par les participants et de mises en situation).

- Animer une réunion : créer un espace où circule la parole.

- Comment gérer un désaccord de telle manière qu'il ne devienne pas un conflit ?

Durée : 3 jours - Date : 22-23-24 septembre - Coût : 480 euros

Lila Hoijman, psychologue clinicienne.

• Apprendre à observer et à être observé.

• Découvrir les mécanismes qui interviennent dans les situations d'observation.

• Acquérir des outils de travail permettant l'élaboration d'une méthode pour observer.

• Réfléchir sur l'utilisation des observations.

• De l'observation d'un objet à l'observation de personnes.

• Les difficultés de tous ordres rencontrées lors d'une observation (en prendre conscience, les analyser, les classer).

• Observation flottante, observation avec un but précis, auto-observation.

• Comment dissocier l'observation, du ressenti personnel et du jugement ou de l'interprétation.

• Intérêt du travail sur le ressenti.

• De l'hypothèse de départ à la construction d'une méthode.

• Les limites de l'observation.

• Observation et communication.

• Observation et action.

• Utilisation des observations.

Outre des apports théoriques, la méthode consistera à travailler à partir des études de cas apportées par les participants et de documents vidéo. Des mises en situation seront proposées.

Durée : 4 jours - Date : 13-16 et 26-27 mai - Coût : 640 euros

Nathalie Gey, psychopédagogue, éducatrice de jeunes enfants, Diplôme Supérieur en Travail Social.

Les établissements et services d’accueil des enfants de moins de six ans sont tenus d’élaborer un projet d’établissement ou de service.

Cette journée se propose d’aider les professionnels concernés à concevoir un tel projet.

• La loi : oui mais pas seulement...

• Des missions : sociales, éducatives...

• La qualité de vie au quotidien.

• Une adaptation réelle au milieu de la mission de l’institution.

• L’adaptation des missions aux réalités des publics usagers.

Durée : 1 journée - Date : 10 mars ou 17 novembre - Coût : 160 euros

Nathalie Gey, éducatrice de jeunes enfants, psychopédagogue.

Cette formation vise à permettre aux participants de :

- favoriser le développement des potentialités de l'enfant,

- l'accompagner dans la construction de son identité à travers la mise en place d'un dispositif adapté et personnalisé,

- développer l'intérêt du jeu, activité principale et sérieuse de l'enfant,

- répondre à la nécessité inhérente à chaque enfant de trouver dans son environnement relationnel et matériel ce qui est nécessaire à son développement et à l'expression de sa personnalité et de ses émotions,

- permettre aux adultes d'accompagner l'enfant dans sa quête personnelle sans "tomber" dans la maîtrise et la directivité,

- situer l'enfant au cœur de l'aménagement spatial, en tenant compte de sa maturité physique, psychique et affective.

• Du préludique au ludique.

• Importance de l'expérience sensible dans le processus d'apprentissage des enfants de 6 mois à 3 ans.

• Adaptation des activités aux phases de développement des enfants dans le choix des jouets et la part de "jouabilité" de l'environnement.

• Aménagement de l'espace et accessibilité du matériel.

• Exploration de quelques activités :

- éveil sensoriel : matières et sons,

- place et importance du moteur pour le jeune enfant,

- jeux d'imitation et jeux symboliques,

- espace créativité : dessin, peinture, pâte à modeler.

Durée : 2 jours - Date : 24-25 novembre - Coût : 360 euros

Bernard Jumel, docteur en psychologie, chargé de cours à l'Université Paris 8, psychologue consultant et psychothérapeute.

Aux yeux du psychologue, le dessin de l'enfant est un objet complexe. Une voie d'approche a consisté à l'intégrer au sein des tests, comme témoin du niveau de développement psychologique de l'enfant. Une autre perspective s'est attachée au dessin d'enfant comme produit singulier d'un enfant singulier : le décodage des significations signerait un registre de problématique.

Mais, à considérer le dessin soit comme l'image d'un objet de la réalité, soit comme un objet projectif, on oublie une dimension au premier plan du travail de l'adulte avec l'enfant : celui qui cherche à mieux comprendre est le plus souvent impliqué par la relation avec l'enfant. En ce cas, l'analyse du dessin doit s'étendre à la compréhension du contexte de sa production. Cette approche ne se substitue pas aux deux précédentes : l'analyse du dessin nécessite de disposer des repères fournis par l'approche développementale tout autant qu'une connaissance des conflits fondamentaux de l'économie psychique. En revanche elle restitue au dessin une valeur fondamentale : communication à l'adulte et qualification d'une relation singulière.

• La dynamique de la construction du dessin permettant de saisir les moments auxquels les changements dans le cours du projet de dessin surviennent, ce qui les précède et ce qu'ils ouvrent.

• L'analyse des implications réciproques de l'adulte et de l'enfant dans le jeu relationnel au sein duquel les dessins sont réalisés.

Durée : 3 jours - Date : 4-5-6 novembre - Coût : 540 euros

Graciela Cabassu-Crespin, psychologue, psychanalyste.

Agnès Constantin, psychologue, psychanalyste.

Bernadette Plée, psychologue clinicienne.

La visite à domicile peut prendre place dans différents cadres.

• La visite dite " postnatale ", qui survient fréquemment dès les premiers jours qui suivent la naissance. Elle place le professionnel en première ligne de l’observation de la mise en place du lien mère / enfant et elle constitue, du fait de l’importance de l’environnement dans la construction psychique du bébé, un outil d’intervention privilégié.

• La visite dite " de suivi ", par exemple d’assistantes maternelles ou d’enfants placés dans le cadre de l’ASE.

• La visite dite " d’enquête sociale " dans le cadre d’un signalement.

Ce stage se propose d’aborder :

- les objectifs de la visite à domicile et les moyens mis en œuvre pour les atteindre ;

- les lieux de travail, en amont et en aval du déplacement à domicile, afin d’éviter les effets d’isolement propres au professionnel qui se déplace hors de son cadre ;

- les effets de transfert et de contre-transfert ;

- l’entretien à domicile et les techniques impliquées ; à partir d’apports de connaissances théoriques et pratiques et de l’analyse de situations apportées par les participants.

• La visite à domicile comme outil de prévention

- La visite à domicile, outil d’observation et d’intervention : comment la préparer ? Comment tenir compte, dans l’après-coup, des éléments qui s’y seront dégagés ?

- La place du professionnel qui se déplace à domicile et le rôle de l’équipe élargie.

• La visite à domicile dans le contexte des problèmes posés par la dysparentalité : est-il possible de la concevoir comme un étayage de la tâche éducative des parents ?

• L’entretien à domicile.

- De quoi est faite l’écoute ? Qu’est-ce qui permet à un sujet d’être entendu... et donc de s’exprimer véritablement ? Quels sont les filtres qui constituent un barrage à l’écoute de l’autre ?

- Quelques techniques impliquées au cours de la réalisation d’un entretien.

Durée : 3 jours - Date : 16-17-18 juin - Coût : 540 euros

Marie Bourgois-Mellet, psychologue clinicienne.

L'accueil des parents à l'hôpital - en service de pédiatrie notamment - a connu des remaniements profonds ces dernières années. La plus large place qui leur est laissée, si elle est dorénavant considérée comme allant de soi, pose néanmoins des problèmes aux équipes hospitalières.

En effet, reconnaître les parents comme des partenaires à part entière, comme partie prenante du projet de soins de leur enfant, nécessite de la part des soignants de repenser leur pratique tout en gardant constant le souci de la qualité des soins dispensés à l'enfant.

L'objectif de ce stage est de réfléchir aux modalités d'organisation des services hospitaliers accueillant des enfants et des adolescents, susceptibles de favoriser la dynamique d'accompagnement et de soutien au patient hospitalisé et à sa famille.

• Fonction de la dimension d'accompagnement dans la démarche de soins.

• L'impact de l'hospitalisation de l'enfant sur la relation parents-enfant :

- les effets de la séparation,

- le retentissement émotionnel de la situation d'hospitalisation.

• Les attitudes parentales possibles face à l'hospitalisation de l'enfant : surprotection, revendication, agressivité, retrait, fuite...

• Les effets de la présence ou de l'absence des parents sur l'enfant hospitalisé et sur le personnel soignant.

• Les contre-attitudes et les modes défensifs du personnel soignant face à la difficulté de gérer les relations avec les parents ; trouver la "bonne distance" pour intégrer les parents comme partenaire dans le processus de guérison.

• Les modalités d'organisation des services susceptibles de favoriser ou d'entraver la dynamique d'accompagnement et de soutien de l'enfant hospitalisé et de sa famille.

Durée : 4 jours - Date : 5-6 février et 12-13 mars - Coût : 640 euros

Agnès Constantin et Charles Sarfati, psychologues cliniciens, psychanalystes.

Dans toute institution interviennent des équipes dont les membres ont des métiers, des disciplines, des idéologies et des compétences différents, qu'il s'agit de bien identifier dans la perspective d'une cohésion et d'une cohérence des pratiques.

Cette formation a pour objectif de permettre aux participants d'approfondir la compréhension de la communication au sein des équipes et d'élaborer des outils d'analyse pour mieux cerner ses difficultés. La rumeur, en tant que dysfonctionnement exemplaire auquel chacun d'entre nous peut être confronté sur son lieu de travail, occupera une place particulière. En effet, que l'on soit partie prenante ou simple spectateur, nous en sommes tous en réalité des acteurs involontaires.

• La communication au sein des équipes

(approche psychosociologique) :

- l'équipe : composition, rôles et fonctions des membres,

- le fonctionnement d'un groupe,

- l'articulation entre l'individu, le groupe, l'institution,

- la dynamique interne des groupes de travail.

• La rumeur :

- les mécanismes organisateurs de la rumeur (analyse sociologique) : sa naissance, sa croissance, sa fin éventuelle,

- son fonctionnement, ou plutôt sa fonction (approches psychosociologique et psychanalytique),

• pris dans le tourbillon de la rumeur : place de l'imaginaire, de la peur, de la jouissance, de la perversion...

Durée : 2 jours - Date : 9-10 octobre - Coût : 320 euros

Philippe Chevetzoff, psychosociologue, ethnologue.

• Préciser le contexte, les objectifs et les modalités des pratiques d'accueil des participants.

• Acquérir des connaissances sur les mécanismes de communication et repérer les dimensions et les attitudes à l'œuvre dans la situation d'accueil.

• Acquérir des techniques permettant d'améliorer la qualité de l'accueil.

• Mieux se situer dans des situations d'accueil difficiles.

• Les caractéristiques de la situation d'accueil :

- le cadre institutionnel - le rôle, la place et la mission des professionnels,

- les missions attribuées et les missions perçues,

- le public concerné - ses attentes - les possibilités de réponse,

- les représentations des professionnels quant aux personnes accueillies.

• Les différents types d'entretien : d'information, d'exploration, de soutien, à stratégie.

• Les situations d'accueil difficiles et de publics en difficulté :

- la précarité,

- les situations de détresse,

- les marques d'incivilité, l'agressivité verbale, la violence.

• L'accueil en situation interculturelle : la notion de code de communication et les malentendus qui peuvent en découler.

• Les conditions et les techniques de l'accueil en vue d'optimiser les échanges :

- comprendre le message des personnes accueillies,

- le discours latent / le discours manifeste,

- analyser ce qui peut faire barrage à la compréhension, de part et d'autre,

- les manières de pratiquer une écoute ; les attitudes de Porter

(les inductions par la personne qui accueille).

Durée : 5 jours - Date : 10-11-12 et 26-27 juin - Coût : 800 euros

(infirmiers, médecins, psychologues, assistants sociaux…).

Dominique Villeneuve, psychologue clinicienne, psychanalyste.

Lorsque le professionnel perçoit une grande distance culturelle avec la famille de l'enfant ou du jeune qu'il accueille, souvent il se sent incompétent et préfère l'orienter vers un service spécialisé pour migrants, ce qui ne fait que renforcer la ghettoïsation.

Comment travailler la dimension interculturelle sans pour autant y réduire d'avance les sujets qui viennent nous adresser leur parole ? Quelle place relative accorder à l'universel du conflit psychique et aux effets singuliers de l'exil et de la culture ?

À partir d'un éclairage analytique, ce stage vise à :

- fournir des appuis pratiques et théoriques sur la culture, l'exil et la migration,

- construire des repères pour distinguer les effets de l'exil dans ce que le sujet vient faire entendre,

- interroger les pratiques de chacun auprès d'enfants et de jeunes de familles migrantes pour en repérer les richesses et les impasses.

• Quelques notions utiles : qu'est-ce que la culture, la loi, l'interdit, l'altérité, la filiation, la transmission, l'acculturation ?

• Histoires d'exil : l'exil est un acte du sujet qui, souvent, a précédé la migration. Mais son histoire n'est pas toujours transmise en un récit articulable aux enfants nés en France. Les effets psychiques de telles situations.

• La double exclusion : l'exil comme hors-lieu pour des sujets pris dans un conflit avec l'origine et avec les institutions d'accueil. Les incidences cliniques.

• La demande : à qui et dans quelle langue le sujet vient adresser ce qui fait symptôme pour lui ? Comment accueillir et travailler cette demande ?

• L'accompagnement : souvent les sujets se présentent avec des problématiques tout à fait "classiques" (maladies, échec scolaire, violence...), dans lesquelles la place de l'exil et la dimension culturelle ne sont pas apparentes. Comment faire émerger cette dimension, la travailler et la dépasser ?

• La langue et l'école : l'enfant de l'étranger doit accomplir un travail de lien entre deux cultures, et l'école joue là un rôle crucial. Qu'est-ce qui a pu rater lorsque l'échec scolaire s'est installé ? Comment accompagner de telles situations ?

Durée : 3 jours - Date : 14-15-16 octobre - Coût : 540 euros

Graciela Cabassu-Crespin, psychologue, psychanalyste.

Les professionnels de l'accompagnement - médecins, éducateurs, travailleurs sociaux - sont souvent confrontés à ces situations où ils ont le sentiment de ne pas cerner la véritable demande à laquelle ils ont affaire : la réponse apportée leur semble alors en décalage avec ce qu'ils perçoivent du côté du "besoin". Ce décalage est particulièrement inquiétant lorsqu'il s'agit d'une résistance parentale au suivi d'un enfant.

Pris alors entre une réponse qu'ils savent d'avance inopérante et la démission pure et simple, les travailleurs médico-sociaux ont du mal à se positionner face à ces situations qui ressemblent à de véritables "non-demandes".

Cet espace de travail se propose de dégager, à partir de situations apportées par les participants, des outils de compréhension susceptibles de permettre aux professionnels de discriminer leur position, les limites de leur action et les partenariats éventuels à mettre en place.

• La demande : sa définition.

• Demande et désir : en quoi ces deux termes recouvrent des champs qui ne se recoupent pas ?

• À qui s'adresse la demande ?

• Les différents registres de la demande : les niveaux explicite et implicite.

• La notion de "demande masquée".

• Quelques stratégies de réponse.

Durée : 1 journée - Date : 12 mai - Coût : 160 euros

Annie Guérineau-Jomelli, psychanalyste, psycho-dramatiste.

Permettre aux participants de comprendre un conflit et son enjeu, de façon à pouvoir dénouer ce qui se joue et trouver les attitudes permettant d'y faire face et de le dépasser.

• Conflit de "confligere" (heurter).

• Les heurts dans les équipes.

• Les conflits : causes, effets et résolution.

• La nécessité du conflit. À quoi, à qui sert-il ?

• Distinguer un conflit réel d'un conflit imaginaire.

• Différencier les causes du conflit :

- pouvoir, autorité,

- liens interpersonnels,

- divergences de position.

• Comment dépasser un conflit sans accommodement ?

• Quelles structures institutionnelles peuvent être mises en place pour faciliter et favoriser la résolution des conflits ?

Durée : 1 journée - Date : 6 octobre - Coût : 160 euros

Agnès Constantin, psychologue clinicienne, psychanalyste.

Bernadette Plée, psychologue clinicienne.

Chacun dans sa pratique professionnelle est amené à produire des écrits, compte rendus, rapports... qui peuvent poser questions à différents niveaux. Au-delà de l'obstacle que peut constituer la page blanche, que dire, comment le dire ?

Au cours de ce stage, nous proposons de traiter les différents niveaux de la communication écrite, en conjuguant questionnements de fond et exercices pratiques.

• La nature d'un écrit professionnel et l'enjeu personnel qu'il représente.

• Les différents types d'écrits professionnels et les difficultés, les contraintes qui sont liées à chacun d'eux.

• "L'avant écrit", la pensée précède l'acte.

Cette formation donnera lieu à des exercices ludiques destinés à faciliter la production de l'écrit, des exercices de mise à l'épreuve des mots (un mot peut en cacher un autre), des exercices d'écrit de nature différente (information, description, évaluation, portrait...).

Durée : 2 jours - Date : 26-27 juin - Coût : 360 euros

Agnès Constantin, psychanalyste, psychologue, chargée d'étude marketing, enseignante au CELSA, département communication de la Sorbonne (Paris).

Mener une enquête sociale permet de recueillir des données explicatives sur les comportements des individus, leurs motivations, leurs blocages. Elles sont utiles, par exemple, lorsqu'il s'agit d'élucider les relations qu'entretiennent les usagers avec une institution, un service et/ou des professionnels d'un secteur spécifique... Ce stage a pour objectif de fournir les outils nécessaires à l’élaboration et à la réalisation de telles enquêtes.

• L'enquête sociale : définition, objectifs, construction d'un "projet d'étude".

• Méthodologie :

- situation du problème dans son contexte,

- phase de vérification et d'enrichissement des hypothèses préalablement formulées - "Méthode qualitative" d'enquête : les différents "outils" d'étude qualitative, tels que les entretiens de face à face individuels (exploratoires, semi-directifs...), les entretiens de groupe (tables rondes...), les observations dites "ethnologiques", etc. Avantages et inconvénients de chacun des outils. Modes d'analyse et utilisation des résultats obtenus,

- phase de validation - Méthode "quantitative" : sondage par questionnaire. Élaborer un questionnaire. Les différents types de questions possibles, avantages et inconvénients de chacun. L'exploitation des résultats recueillis : le "codage", les statistiques...

• L'exploitation générale de l'ensemble de l'enquête.

L'analyse des résultats, la rédaction d'une synthèse, les préconisations, les règles déontologiques.

Durée : 2 jours - Date : 11-12 décembre - Coût : 320 euros

Bernadette Plée, psychologue clinicienne.

Le plan de formation - ensemble des formations retenues par un employeur en fonction d'objectifs poursuivis par l'établissement - s'articule sur la stratégie globale de l'institution ; il revêt un double aspect : économique et social.

Ce stage a pour objectif de proposer une démarche de réflexion méthodologique en vue de l'élaboration d'un plan de formation.

• Enjeux et objectifs du plan de formation.

- Rôle de l'établissement et perspectives de changement.

- Les besoins et les attentes des personnels (pressentis et exprimés), des responsables et des partenaires.

- La définition des objectifs.

• L'opérationalisation du plan de formation.

- Les moyens mobilisables en vue de l'opérationalisation des objectifs.

- Les dispositifs : stage thématique, formation-action, supervision des pratiques professionnelles ; groupes mixés (comprenant des représentants de chaque profession et de chaque établissement) et groupes réels (équipes de chaque structure)...

- Les axes de contenu.

- Définition des priorités à court, moyen et long termes.

- Le suivi et l'évaluation du plan de formation : méthodes et moyens.

• La communication.

- L'écart entre besoins et demandes de formation.

- La formulation de la demande en direction des prestataires de formation.

- La communication en interne : les mécanismes de l'adhésion des personnels au plan de formation.

Durée : 3 jours - Date : 16-17-18 décembre - Coût : 480 euros

Laurence Tisal, musicothérapeute

Brigitte Coen, psychologue clinicienne.

Dans le ventre maternel, l’enfant entend déjà la voix de sa mère. Au sortir de ce cocon, il reconnaîtra cette voix entre mille. À mi-chemin entre bras et langage, la voix, musique des mots, enveloppe, porte et s’étire comme un pont suspendu, doudou invisible que l’enfant s’approprie et qui assure la continuité du lien.

La médiation musicale s’adresse plus particulièrement aux mères en situation de fragilisation ou de dysfonctionnement du lien précoce à leur bébé. Elle va permettre à chacun de renouer avec son histoire, sa culture, son passé. L’échange d’émotion et de plaisir entre l’enfant et sa mère en présence d’un tiers crée ou consolide le lien d’attachement. Le bébé, par ses réponses (sourire, détente, regards dirigés vers sa mère, absence de pleurs) la conforte dans une image de mère "possiblement bonne" et de bébé "possiblement bon". C’est dans cet échange que va s’élaborer l’aire transitionnelle, espace de liberté et d’autonomie. Cet espace créé entre la mère et son enfant n’est pas la perte du lien, mais au contraire son renforcement en ce que l’attachement perdure en dehors de la fusion.

Différents temps de travail sont proposés :

• des apports de connaissances théoriques ;

• des moments d’écoute musicale partagée ;

• des ateliers pratiques autour de la voix : jeux vocaux, berceuses, sauteuses, chansons, etc. suivis de moments d’échange et de réflexion ;

• les applications possibles des acquis de la formation dans les différentes pratiques professionnelles des participants.

Durée : 5 jours - Date : 2-3-4-5-6 juin - Coût : 900 euros

Nathalie Gey, psychopédagogue, éducatrice de jeunes enfants, Diplôme Supérieur en Travail Social.

Considérant que le livre permet au jeune enfant de pénétrer dans la langue du récit et dans le monde de la représentation, ce stage a pour objectif d’apporter des réponses aux questions suivantes :

- pourquoi utiliser des livres avec et pour les tout-petits ?

- quelle place donner au livre dans le quotidien et l’environnement des jeunes enfants ?

- en quoi l’utilisation du livre peut-elle favoriser un renforcement des relations familiales fragilisées ?

- en quoi peut-elle permettre de lutter contre l’échec scolaire ?

• Pourquoi, quand et comment proposer des livres aux jeunes enfants ?

• La lecture plaisir : le droit de ne pas écouter, de ne pas finir le livre, de sauter des pages, de lire n’importe où...

• Le livre, support de la relation individuelle : entre l’enfant et le livre ; entre l’adulte, l’enfant et le livre.

• Les critères de choix des livres et la nécessaire adaptation à la maturité affective de l’enfant.

• Les livres pour entrer dans la langue du récit : les premiers contacts avec l’écrit avec l’écrit et la langue écrite.

• Les livres et la construction des repères temporels.

• Le rôle des livres dans l’élaboration de la permanence de l’objet.

• Le livre comme support de la relation mère-enfant et de renforcement des relations familiales fragilisées : une activité à proposer dans les hôtels maternels, les C.H.R.S...

• Le rôle des livres dans la prévention de l’échec scolaire et de l’illettrisme.

Durée : 2 jours - Date : 12-13 mai - Coût : 320 euros

Les thématiques

Dominique Schneider, médiatrice familiale, psychothérapeute.

À partir d’apports de connaissances théoriques et d’analyse de situations, ce stage à pour objectifs de permettre aux participants de :

- reconnaître les besoins des enfants et les spécificité des fonctions parentales ;

- cerner les représentations et attentes mutuelles : parents, professionnels ;

- définir les enjeux et les objectifs d’un travail avec les parents, afin de poser les bases d’une collaboration efficace parents - professionnels.

• Les compétences parentales

Les relations parents enfants :

- l’enfant dans le désir et l’imaginaire des parents ;

- l’émergence et la construction du sentiment d’identité parentale ;

- les structures familiales et le processus de socialisation.

La conjugalité et la parentalité aujourd’hui :

- aspects sociologiques ;

- modèles familiaux.

De la traditionnelle frontière des sexes à la parité des rôles parentaux aujourd’hui :

- fonctions parentales : l’autorité, la transmission, la protection ;

- être ou ne pas être de " bons parents " ;

- la nouvelle donne du jeu identificatoire au sein des familles.

• La collaboration parents - professionnels :

La relation parent, enfant, professionnel, institution : enjeu, dynamique et avatar...

- la représentation des professionnels au travers de leurs différentes structures et missions ;

- les responsabilités et les fonctions éducatives (parents - professionnels : la complémentarité à l’épreuve).

• Le travail en équipe et la prise en compte des parents ou l’implication parentale : adaptation, collaboration et coordination.

Date et Durée : 3 jours - 24-25-26 mars ou 17-18-19 novembre - Coût : 480 euros

Pablo Troianovski, psychologue clinicien, psychosociologue, exerce dans un foyer dépendant de l'aide sociale à l'enfance (95) et dans une cellule d'appui psychologique du dispositif RMI (Paris).

La violence traverse tous les espaces de l'humain : des expressions individuelles jusqu'aux explosions liées au "malaise social", en passant par la famille, l'école, l'hôpital, les services sociaux, les équipes éducatives, la rue, les lieux de travail, etc. Ainsi, les travailleurs sociaux sont régulièrement confrontés à des "usagers" agressifs et violents, à des professionnels "usés" et à des institutions où le malaise règne... Dans la relation d'aide, de soin ou d'assistance, on passe souvent à la confrontation, à l'impossibilité de la relation et à la rupture, avec le cortège de sentiments qui s'ensuit de part et d'autre : impuissance, peur, rancœur, perte de motivation, angoisse, insécurité...

Comment comprendre ces situations ? Quels sont les effets sur les positionnements des professionnels ? Quelles sont les réponses à apporter ?

Les objectifs de cette formation consistent à :

- réfléchir aux différentes expressions de la violence rencontrées dans la pratique,

- repérer les dimensions à l'œuvre dans les situations,

- mieux se situer dans des situations conflictuelles et violentes.

• La violence :

- différents types de violence,

- conflit : tension, agressivité, haine, violence,

- violence et sens : transgression, conduite à risques et passage à l'acte,

- violence et souffrance.

• Les dimensions : individuelle, institutionnelle, sociale.

La violence et le social :

- violences des usagers ("assistés", "soignés", "éduqués"...),

- contre-attitudes des travailleurs sociaux,

- maltraitances institutionnelles (emprise institutionnelle, situations paradoxales, logiques contradictoires, etc.).

Durée : 4 jours - Date : 21-22 mai et 18-19 juin - Coût : 640 euros

PabloTroianovski, psychologue, psychosociologue.

Coordinateur de l’ouvrage collectif "Sciences Humaines et Soins", paru en octobre 2000.

Les soignants sont souvent confrontés à des situations de tension, d’agressivité et de violence. Ces situations, souvent incomprises, peuvent devenir récurrentes et entraîner des blocages difficiles à gérer. Subies avec souffrance autant par les patients que par les soignants, elles peuvent donner lieu à des attitudes d’évitement, de désinvestissement dans le travail et parfois à des contre-attitudes aussi violentes.

C’est pourquoi il est important d’aborder ces phénomènes, de les situer dans leur contexte et de les comprendre, afin de mieux les prévenir et les gérer.

Cette formation se propose de permettre aux professionnels de :

- réfléchir aux différentes expressions de la violence rencontrées dans leur pratique

- repérer les dimensions à l’œuvre dans les situations et comprendre les enjeux des situations de conflit, d’agressivité et de violence.

- s’approprier des repères (savoir penser, savoir faire, savoir être) permettant de prévenir, gérer et désamorcer, individuellement et collectivement, l’agressivité et la violence.

• Les situations de tension, conflit, agressivité et violence ; leurs différents cadres et contextes.

• Éléments de compréhension des comportements pathologiques créant des conflits et déclenchant des passages à l’acte.

• Les mécanismes présents dans les interactions violentes : les enjeux subjectifs individuels et collectifs dans les situations conflictuelles et/ou violentes.

• Les repères permettant de prévenir, gérer, désamorcer les situations d’agressivité et de violence

- Les différentes attitudes possibles face à la violence et l’agressivité et leur impact sur les situations. Prévention, gestion, désamorçage.

- La gestion du conflit : l’écoute, l’échange, la médiation, la négociation, le recadrage.

- La cohérence des réponses institutionnelles et du travail en équipe en articulation avec les différents personnels de l’institution.

Durée : 4 jours - Date : 24-25 septembre et 22-23 octobre - Coût : 640 euros

Équipe pluridisciplinaire, composée d’ethnologues, de psychosociologues et de psychologues, coordonnée par Jean-Baptiste Fotso-Djemo, psychologue-psychothérapeute et Maître de Conférence à l’Université Paris X.

• Définir les fondements d’une démarche interculturelle prenant en compte les dynamiques conflictuelles au sein de chaque société et la double polarité de l’universalité dans les différences culturelles.

• À partir de la sociologie et de l’anthropologie, réfléchir aux différentes figures de la famille et de la parentalité, dans un monde en évolution rapide.

• Réfléchir à l’impact de l’urbanité et de la situation migratoire sur le fonctionnement des familles : relations conjugales, relations adultes-enfants.

• Élaborer des points de repère pouvant guider dans l’analyse des difficultés rencontrées auprès des familles.

• Points de repère sociologiques : systèmes de parenté et de filiation en société traditionnelle ; fonctionnement familial et modes de communication, valeurs fondamentales ; places et rôles respectifs des hommes et des femmes.

• Un regard sur certaines pratiques entourant la maternité : fécondité, grossesse, accouchement...

• L’inscription de l’enfant dans la société : techniques et marquages du corps, initiation, éducation.

• Réflexions sur l’impact de la situation migratoire : les difficultés au niveau des référents culturels - souvent contradictoires - et les problèmes identitaires et relationnels qui en découlent, tant pour les accueillants que pour les familles.

• Quel accueil, quel accompagnement offrir à la famille, dans un but de prévention, de rééducation et de soin ?

Durée : 5 jours - Date : 1-2-3-4-5 décembre - Coût : 900 euros

Agnès Constantin, psychologue clinicienne, psychanalyste.

Bernadette Plée, psychologue clinicienne.

Philippe Chevetzoff, psychosociologue, ethnologue.

Pour certains professionnels, le corps constitue l'objet premier de leur pratique. Les formations médicales ou para-médicales initiales donnent les outils nécessaires pour apporter des soins, traiter, soulager…Le corps "biologique". L'expérience sur le terrain montre que la réalité est plus complexe qu'il n'y paraît. Le corps est aussi construit par la société ; la culture est "incorporée" et le corps en est le support. Les gestes techniques se révèlent parfois insuffisants pour apporter une réponse à la souffrance.

Le stage se propose d'aider les professionnels à enrichir leurs pratiques en abordant leurs questionnements et en apportant des éclairages théoriques sur les thèmes de réflexion suivants :

• Du côté du "soigné"

- la constitution de l'unité somato-psychique, la singularité de l'humain,

- le corps réel et le corps imaginaire,

- les processus des dérèglements psychosomatiques,

- la place du corps dans la relation,

- la nature thérapeutique d'un "acte".

• Du côté du "soignant" : la relation au corps de l'autre et ses implications psychologiques pour le professionnel

- place et rôle du soignant dans l'institution,

- travail sur les représentations : place occupée par le soignant dans l'imaginaire des soignés et dans son propre imaginaire,

- place de la technicité.

• Le corps comme lieu de la culture

- les représentations du corps dans les différentes cultures,

- les langages du corps selon les sociétés.

Durée : 3 jours - Date : 4-5-6 juin - Coût : 540 euros

Marielle du Fraysseix, diététicienne.

Bernadette Plée, psychologue clinicienne.

Marie-Hélène Wittkowsky, psychologue - psychanalyste formée à l’éthnopsychiatrie.

Les questions alimentaires sont le quotidien des professionnels de la petite enfance. En effet, ils sont soucieux d'apporter des conseils pour favoriser l'équilibre alimentaire des enfants, de répondre aux interrogations anxieuses des parents, de faire face aux déséquilibres alimentaires observés en consultation ou en visite à domicile.

Or, la manière de se nourrir est la manifestation à la fois d'habitudes culturelles, de normes diététiques en vigueur, de besoins affectifs et relationnels. Ce stage se donne ainsi pour objectif d'aborder les questions alimentaires sous ce triple éclairage.

• Pourquoi les "normes" diététiques évoluent ou tendent à disparaître.

• Approche interculturelle : la variété des habitudes et des comportements alimentaires.

• Les comportements alimentaires de l'enfant dans une double perspective, psycho-affective et relationnelle.

• Quelques perturbations des conduites alimentaires.

Durée : 3 jours - Date : 29-30 septembre et 1er octobre - Coût : 480 euros

Annie Guérineau-Jomelli, psychanalyste, psycho-dramatiste, Paris.

Le changement est constitutif de tout être vivant. Il s'effectue à travers des mutations, des acquis, des pertes, des deuils. Il concerne aussi bien la vie professionnelle que privée.

Nous vous proposons au cours de ce stage, de saisir et d'appréhender le sens du changement, de repérer en quoi il fait nécessité - en partant de situations concrètes vécues par des participants - et de parler du rapport au changement et des résistances qu'il fait naître.

• Le changement : une opération (intégrer et dépasser).

• Le changement et le lien à l'autre : quelle confiance accorder à la capacité au changement de l'autre ? Comment cette confiance modifie-t-elle la dynamique de l'autre ?

• Les résistances au changement : peur de perdre... peur du nouveau. Leurs fonctions. Pourquoi et comment sont-elles en action ? Quels sont les modes d'agir permettant de dépasser ces forces ?

• Le changement dans l'institution, dans le collectif et dans le champ social : comment chacun participe-t-il, de sa place, soit à l'inertie, soit à la dynamique ?

Durée : 1 journée - Date : 15 septembre - Coût : 160 euros

Agnès Constantin et Bernadette Plée, psychologues cliniciennes, intervenant auprès d'un public de demandeurs d'emploi (allocataires de RMI, demandeurs d'emploi de longue durée...), en accompagnement individuel.

Au-delà du poids de la réalité sociale, il s'agira de comprendre les mécanismes psychologiques qui sous-tendent les situations d'exclusion sociale.

Par ailleurs, il conviendra de dégager la nature des implications personnelles et des résonances psychiques qui peuvent entraver le travail de suivi pour le professionnel.

À partir d'éléments concrets de leur pratique apportés par les stagiaires, la formation s'organisera autour de deux axes : d'une part le public et d'autre part le professionnel.

• Du côté du public :

- repérer, dans les différentes histoires de chacun, ce qui a pu faire rupture (situations traumatiques, deuils...),

- s'interroger sur la place assignée au sujet qui marque sa trajectoire personnelle et sociale,

- comprendre la nature psychique de l'impasse, en réfléchissant aux notions de narcissisme et de désir.

• Du côté du professionnel :

- identifier ce qui rend le travail particulièrement éprouvant : la confrontation avec la souffrance psychique de l'autre et les réactions émotionnelles induites (culpabilité, sentiments d'échec, d'impuissance....),

- déterminer, ensemble, les éléments pouvant constituer une aide dans l'accompagnement de ces personnes : réintroduire de la continuité des liens et poser un cadre de travail structurant pour le sujet.

Cette réflexion sera étayée par des apports théoriques relatifs aux notions de transfert / contre-transfert, identification, projection...

Durée : 2 jours - Date : 20-21 mars - Coût : 360 euros

Arianne Casanova, psychiatre-psychanalyste, exerçant pour le compte de la Protection Judiciaire de la Jeunesse.

Florence Lacour-Bourgoin, psychologue clinicienne, psychanalyste, exerçant en centre maternel.

Jean Michel Bourles, magistrat, chargé des mineurs, Tribunal de Grande Instance d'Evry (91).

Xavier Lameyre, magistrat, maître de conférences, chargé de formation et de recherche à l’École Nationale de la Magistrature.

Au cours de ce stage, des magistrats et des psychanalystes feront part de leurs expériences. Le contenu sera construit à partir de leurs pratiques auprès de l'enfant, de l'auteur de violences sexuelles et de son entourage. Les aspects thérapeutique, anthropologique, social, juridique et judiciaire seront traités.

• Les procédures de signalement et les auditions de mineurs. La question de l'enregistrement audiovisuel. La notion du secret dans le travail des institutions en liaison avec la Justice (J.M. Bourles).

• La pratique des expertises des victimes et des auteurs, les aides thérapeutiques et sociales offertes aux victimes, les soins pénalement obligés concernant les auteurs. Le secret et le signalement (A. Casanova).

• Les aspects structurants du Complexe d'Œdipe et de l'interdit de l'inceste, fondements de notre société humaine. Les concepts de parentalité, de transmission générationnelle, la notion de dette, de fidélité, de vulnérabilité et de résilience (F. Lacour-Bourgoin).

• Les champs anthropologique, sociologique et juridique de la criminalité sexuelle. La définition des crimes et des délits sexuels. Les procédures policières et judiciaires en vigueur. La question des soins pénalement obligés concernant les auteurs (X. Lameyre).

Durée : 3 jours - Date : 12-13-14 novembre - Coût : 540 euros